La pollution plastique dans les océans
J’admire ces étendues bleues qui recouvrent une grande partie de notre Terre ! Les mers et les océans sont une source de nourriture et un espace de loisirs pour tant d’habitants. Pourtant, ces grands espaces, que l’on devrait protéger, sont victimes de pollution et notamment la pollution plastique. Après quelques généralités sur le plastique, je relate le film documentaire - Plastic Ocean - (que je vous conseille bien sûr de voir), qui dresse un état des lieux sur la pollution plastique dans les océans, présente les répercussions sur l’ensemble des êtres vivants, et propose des solutions.
- Environnement
Quelques chiffres sur le plastique
Le plastique nous entoure : emballages et contenants alimentaires, jeux et jouets , aménagement intérieur et mobilier. Alors oui, c'est pratique mais pas très écologique !
Il est omniprésent et souvent utilisé pour des objets à usage unique. Prenons l'exemple des emballages, ils représentent 40% du plastique utilisé en Europe !
Pour produire du plastique, il faut du pétrole : 2 kg de pétrole brut pour 1 kg de PET (polyéthylène téréphtalate). En plus, son recyclage n'est pas vraiment au point : le taux de collecte est bas, la diversité de plastique complique le recyclage, ...
Et le moins réjouissant pour la fin : le plastique se retrouve en grande quantité dans nos océans... Nous l'ingurgitons en mangeant du poisson mais aussi en conservant nos aliments dans des boites en plastique.
Le film documentaire Plastic Ocean
Craig Leeson, le réalisateur journaliste de Plastic Ocean, part à la découverte des baleines bleues lorsqu'il tombe sur un amas de plastique en plein coeur de l'océan indien.
Le documentaire nous explique que les déchets plastique se décomposent en morceaux beaucoup plus petits, érodés par la lumière, l'eau salée, les courants et les vagues.
Les microplastiques, une pollution invisible
Le problème étant que ces morceaux se mélangent au plancton. Le phytoplancton étant consommé par le zooplancton dont les petits poissons se nourrissent, les calamars consomment alors les petits poissons, et ainsi de suite.
Mais ce n'est pas tout, les plastiques sont de véritables aimants et attirent à eux de nombreuses toxines. Une fois ingérés, les morceaux de plastique libèrent ces toxines qui s'accumulent alors dans le corps de tous les êtres vivants de la chaine alimentaire !
Certaines images pourront vous paraitre choquantes. Néanmoins, le réalisme de ce documentaire nous invite à prendre conscience de l'ampleur des dégâts des déchets plastiques.
Les conséquences visibles de la pollution plastique
Il y a bien sûr toute cette partie "invisible" dont nous venons de parler. Mais il y a aussi tant d'animaux et d'Hommes qui souffrent des déchets "visibles".
L'équipe du film se rend notamment aux Philippines où les habitants vivent dans des conditions inimaginables. Les plages, les rivières sont inondées de déchets plastiques ...
Les tortues ingèrent des sacs plastiques pensant manger des méduses. Les oiseaux marins, attirés par ce qui est brillant et réfléchissant, mangent et donnent à manger à leurs oisillons des morceaux de plastiques pensant bien faire...
Endiguer la pollution plastique, possible ?
Face à ces constats, le film explore les solutions possibles pour endiguer cette catastrophe : repenser le plastique, recyclage, incinération, craquage thermique, reconfiguration, pyrolyse, produits en plastique biodégradables, pyrogenèse, ...
Mais à notre échelle, que pouvons-nous faire ? Je vous propose un rapide tour d'horizon.
- Côté cuisine :
Privilégions les contenants en verre; préférons les gourdes en inox ; réchauffons la nourriture dans un plat en Pyrex ; privilégions les ustensiles en bois et les couverts métalliques. - Concernant les jeux et les jouets :
Privilégions-les en bois, en tissu ou en caoutchouc naturel; choisissons des jouets sans PVC, sans BPA et sans phtalates ; et choisissons des jeux de construction en bois non traité. - Côté maison :
Pour nos murs, nos sols et nos plafonds, préférons des solutions écologiques ; préférons du mobilier en bois plein, des tissus d'ameublement non traités et des matelas en matière naturelle ; et privilégions des matériaux d'isolation écologiques.